Endométriose et Incontinence
Traitement avec l’appareil UROSTIM 2
L’endométriose se caractérise par le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Elle peut entraîner une douleur aiguë dans le bassin et des difficultés à tomber enceinte. Cela entraîne une inflammation et la formation de tissu cicatriciel dans la région pelvienne et (rarement) dans d’autres parties du corps.
(source : OMS)
L’incontinence est un trouble fonctionnel de la vessie, du rectum ou de l’anus caractérisé par l’absence de retenue des matières fécales, des gaz ou de l’urine. Ces fuites involontaires peuvent survenir le jour ou la nuit, lors d’un effort minime : rire, éternuement ou toux mais aussi lors d’une marche, changement de position, soulèvement de charges ou de toute activité augmentant la pression abdominale.
L’incontinence urinaire ou fécale peut être occasionnelle ou chronique toute fois elle indique un dysfonctionnement du système urinaire ou digestif.
Le traitement par neurostimulation
L’Urostim 2 utilise la neurostimulation par électrodes autocollantes transcutanées ou des sondes pour stimuler les muscles du périnée ou le nerf tibial postérieur. Cette technique non-invasive est basée sur l’électrostimulation musculaire. Les électrodes sont simplement collées sur la peau et le ressenti est généralement un léger picotement qui ne cause pas d’inconfort, mais qui indique l’efficacité de la stimulation électrique.
Facile à utiliser, que ce soit à domicile ou en déplacement, il peut être utilisé chaque jour sans aucune contrainte. Cependant, il est recommandé de consulter un professionnel de santé (médecin généraliste, Gynécologue, Urologue) pour un diagnostique.
- Non invasive et réversible
- Sans effet secondaire et sans implant permanent
- Facile à utiliser
- Remboursée par la Sécurité Sociale (location, achat)
L’UROSTIM permet de stimuler le nerf tibial postérieur dans les pathologies suivantes :
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Troubles urinaires et hyperactivité vésicale d’origine neurologique (SEP, Parkinson, lésion du système nerveux, etc. )
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Douleurs pelvipérinéales chroniques, douleurs vésicales, endométriose, dysménorrhées
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Enurésie primaire - Incontinence anale, constipation, troubles digestifs
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Hyperactivité vésicale idiopathique (sans cause connue) de l’enfant, de l’adulte et de la personne âgée (ou syndrome urgenturie-pollakiurie) et pouvant s’accompagner d’incontinence urinaire
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Syndrome dysurique non obstructif, rétention urinaire non-obstructive
Quels avantage apporte la stimulation électrique neuromusculaire transcutanée ?
La neurostimulation est une technique non invasive, sans effets secondaires et peu coûteuse. Elle est très facile à adopter. Dans le doute, il est parfois recommandé de réaliser un test de neurostimulation tibiale puisque cette technique est simple à mettre en place et peu contraignante. Il est alors conseillé de persévérer pendant 8 à 12 semaines minimum avant de constater une éventuelle amélioration. Cette technique n’entraîne aucun effet secondaire et n’altère nullement la qualité de vie du patient.
Quand elle est efficace, la neurostimulation tibiale permet de réduire à la fois la consommation médicamenteuse et le nombre d’accidents, qu’il s’agisse de troubles de la continence ou d’urgence, de mictions urinaires ou fécales.
Fréquence des séances : Réaliser 1 à 2 séances de 20 minutes chaque jour, en fonction des recommandations de votre médecin (traitement de l’incontinence urinaire et anale).
Des contre-indications à la neurostimulation électrique ?
L’utilisation de la neurostimulation en général est contre-indiquée chez les patients atteints de troubles psychiatriques sévères et chez les porteurs de dispositifs implantés actifs (stimulateurs cardiaques…) sauf si le médecin décide que le type de stimulateur utilisé ou le site de stimulation ne présente aucun danger pour le patient. Il est également contre-indiqué de stimuler sur l’abdomen chez la femme enceinte, de stimuler sur une région cutanée lésée ou insensibilisée ou en cas de thrombose veineuse ou artérielle ou thrombophlébite (recommandations HAS).
Toutefois, la stimulation transcutanée du nerf tibial postérieur n’est pas contre indiquée ni chez les porteurs de stimulateurs cardiaques, ni chez les femmes enceintes car la stimulation se fait à distance. Enfin, la stimulation du nerf vague est quant à elle contre-indiquée dans les pathologies cardiaques avérées, en présence d’un implant cochléaire du côté de la stimulation (à gauche) ainsi que chez la femme enceinte (principe de précaution). La présence de matériel d’ostéosynthèse, implant, broches, vis, plaques, prothèses ne constitue pas une contre-indication à l’utilisation de la neurostimulation électrique avec UROSTIM.